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Elisabeth Borne a été élue lundi premier ministre. En dehors des tâches qui incombe usuellement au chef du gouvernement, Emmanuel Macron a insisté de nombreuses fois sur son nouvel ouvrage : la planification écologique. Autrement dit, elle devra s’assurer que toutes les politiques publiques menées sont en adéquation avec les objectifs climatiques de la France.
Sur le papier, Élisabeth Borne incarne le bon élève. Elle a été d’abord ministre des transports avant de récupérer la place vacante de François de Rugy au ministère de la transition écologique. Elle possède donc une connaissance étoffée des enjeux mais surtout des dossiers environnementaux qui sont à mener sur le prochain quinquennat. D’autant plus qu’elle est attendue rapidement autour des négociations du « Fit for 55 », le grand plan européen qui doit permettre d’accélérer notre transition énergétique et d’atteindre nos nouveaux objectifs climatiques.
Néanmoins, d’aucuns lui reprochent un bilan mitigé lors de son passage à l’Hôtel Roquelaure, notamment entaché par la crise de l’huile de palme. En effet, Alors que cette huile, dont la production est désastreuse pour les forêts, devait être supprimée des biocarburants ouvrant droit à une réduction de taxe, un amendement a été voté pour exempter le géant Total. On peut tout-de-même lui concéder un pouvoir trop faible en tant que ministre de l’Écologie, qui a d’ailleurs fait démissionner ses deux prédécesseurs, qu’elle n’aura plus en tant que premier ministre.
Elle a par ailleurs œuvré sur plusieurs lois clés pour la lutte climatique dont la célèbre loi énergie-climat qui fixe les objectifs pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Ainsi c’est un personnage connu des français et vanté par l’entourage du président comme « couteau suisse » qui prend la lourde charge écologique sur les épaules. Il faut espérer que maintenant que son caractère intransigeant, qui lui a même valut le titre de « borne out » lors de son passage à la SNCF, saura appliquer la même fermeté aux questions environnementales