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Le mercredi 14 juillet, Bruxelles a présenté douze textes législatifs visant à répondre aux objectifs de neutralité carbone d’ici 2030. Parmi eux figure le renforcement du marché du carbone, qui constituera sans doute le principal outil de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l’Union Européenne.
Le principe du pollueur-payeur n’est pas innovant. Il existe déjà en Europe, dans les secteurs de l’industrie, de l’électricité et de l’aérien : les entreprises achètent des permis à polluer dès lors qu’elles émettent des GES. Mais la Commission a décidé d’élargir ce marché et d’y inclure le secteur maritime, le transport routier et le chauffage des bâtiments.
Selon Ursula von der Leyen « un seul bateau de croisière utilise autant de CO2 par jour que 80 000 voitures », et « Les bâtiments accaparent 40% de la consommation d’énergie et les émissions du transport routier ne cessent de gonfler, il faut à tout prix inverser la tendance ».
Cependant, le prix de la tonne de carbone pourrait augmenter, et les retombées seraient directement ressenties sur les factures de chauffage et d’essence des ménages. Selon l’eurodéputé Pascal Canfin, « c’est un risque ‘gilets jaune’ et ‘bonnets rouges’ cumulés ».