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L’équipe Finance Responsable
Le samedi 13 novembre, après 2 semaines de négociations, les 200 pays de la COP26 sont parvenus à un accord en demi-teinte, appelé « le Pacte de Glasgow ».
Point positif : pour la première fois depuis la COP21 et les Accords de Paris, les États mentionnent la responsabilité des énergies fossiles dans l’accélération du réchauffement climatique. Le Pacte rappelle aussi la nécessité de limiter le réchauffement de la planète à 1,5° d’ici 2100.
Cependant, la version finale du pacte s’est révélée moins ambitieuses que prévue. Le texte d’origine prévoyait «la sortie du charbon et des subventions aux énergies fossiles », mais des changements de dernière minute ont été opérés sous la pression de l’Inde et de la Chine. Le texte amendé n’appelle plus qu’à « intensifier les efforts vers la réduction du charbon sans systèmes de capture (de CO2) et à la sortie des subventions inefficaces aux énergies fossiles ».
Par ailleurs, aucun accord n’a été trouvé concernant l’aide aux pays pauvres. Ces derniers demandaient une compensation financière pour s’adapter aux changements climatiques, puisqu’ils en sont les premières victimes, à l’heure où les principaux émetteurs sont les pays développés. Leur proposition a cependant été rejetée.
Finalement, d’autres accord ont fait l’unanimité et ont pu être signés durant les premières semaines de la COP26. Ces accords concernent en particulier la déforestation, les émissions de gaz à effet de serre et le marché carbone.