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Dans un nouveau rapport publié le 23 novembre, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé l’alerte : si la malnutrition concerne déjà 3 milliards de personnes, elle risquerait d’en toucher 1 milliard de plus en cas de nouveau choc.
Les chocs imprévisibles sont un véritable fléau lorsqu’ils touchent la production, les chaînes d’approvisionnement alimentaires, les réseaux de transport intérieurs et la consommation. La Covid-19 en a été la preuve : en 2020, la faim a touché 161 millions de personnes de plus qu’en 2019 (soit une augmentation de 13%).
« La pandémie a fait apparaître à la fois la résilience et la faiblesse de nos systèmes agroalimentaires » selon le directeur général de la FAO, Qu Dongyu. Il s’agit maintenant de renforcer la capacité des systèmes à résister aux futurs chocs, qui sont par ailleurs de plus en plus fréquents et dévastateurs.
La FAO propose des actions concrètes pour y parvenir et met à disposition des indicateurs de résilience pour aider les États à identifier les lacunes qui leur sont propres. A titre d’exemple, « il est essentiel de miser sur la diversification, car la diversité multiplie les voies qu’il est possible d’emprunter pour absorber les chocs ».
La connectivité est elle aussi un point déterminant pour renforcer un système alimentaire : « Des réseaux agroalimentaires bien connectés se relèvent plus rapidement en cas de bouleversements en modifiant les sources d’approvisionnement et les réseaux utilisés pour le transport, la commercialisation, les intrants et la main-d’œuvre ».