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L’équipe Finance Responsable
Le lundi 4 avril, le GIEC a publié son dernier volet dans lequel les scientifiques déclinent les solutions envisageables pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre.
D’abord, le GIEC met l’accent sur le développement des énergies vertes. Il faut remplacer totalement les énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole) par des énergies neutres en carbone (photovoltaïque, éolien…). Le rapport préconise un changement «rapide et radical».
Deuxième point : rendre la finance plus verte. En effet, selon le rapport, les flux financiers ne sont toujours pas suffisamment alignés aux Accords de Paris et le financement des énergies fossiles dépasse encore le financement consacré au climat. Il faudrait multiplier les flux financiers par six pour limiter le réchauffement climatique à +2C°.
Réduire les émissions de gaz à effet de serre est un point, mais les capturer en est un autre sur lequel le GIEC insiste. « Le déploiement de dispositifs de captation du dioxyde de carbone, pour contrebalancer les émissions résiduelles, est inévitable » selon les scientifiques. Restituer les forêts, développer le plancton dans la mer sont les solutions naturelles envisageables pour arriver à cette fin. Une fois opérationnelles, des solutions technologiques viendront compléter le processus.
Enfin, le groupe de scientifiques pointe du doigt les émissions de méthane de secteurs en particulier. A savoir : les infrastructures pétrolières, l’agriculture et le bétail. Ces derniers rejettent des quantités de méthane non négligeables, alors que le méthane a un pouvoir de réchauffement climatique 80 fois supérieur au dioxyde de carbone.
« C’est maintenant ou jamais, si nous voulons limiter le réchauffement climatique à 1,5°C », s’est exprimé Jim Skea, coprésident du groupe de travail III du GIEC. Car si des solutions existent, leur application doit être imminente et massive, avant que les impacts du réchauffement climatique ne deviennent irréversibles.