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Le 14 avril, un groupe d’actionnaires minoritaires annonçait présenter une résolution durant la prochaine Assemblée Générale de TotalEnergies, prévue le 25 mai 2022. Cette résolution, qui aurait été soumise au vote des actionnaires, demandait au géant pétrolier de préciser ses efforts en matière de réduction des GES. Ces actionnaires représentant 0,8% du capital de TotalEnergies étaient coordonnés par Meeschaert AM et incluaient OFI AM, La Financière de l’Échiquier, Sycomore AM ou encore Mandarine Gestion.
La résolution a finalement été retirée après que TotalEnergie a cédé aux demandes des investisseurs. Le groupe a ainsi pris de nouveaux engagements climatiques en promettant de publier ses « objectifs de réduction absolue et relative des émissions de gaz à effet de serre » à court et moyen terme. Si l’entreprise montre sa « volonté de favoriser le dialogue actionnarial et la transparence », la directrice de la recherche ISR chez Meeschaert, Aurélie Baudhuin aurait préféré que « TotalEnergies s’engage sur un scénario de réchauffement de la planète de 1,5 °C et non sur celui de moins de 2°C prévu dans l’Accord de Paris ».
Reste que TotalEnergies devra faire face le 25 mai prochain à une autre résolution, portée cette fois par le néerlandais MN aux cotés de 10 autres investisseurs dont Rothschild AM et la Financière de l’Échiquier. « Avec cette résolution, nous encourageons la société à devenir le premier géant du pétrole et du gaz à aligner complètement ses objectifs pour 2030 sur (une limite de) 1,5 degré et à être un exemple pour les autres acteurs du secteur”, explique Bas Bijleveld, conseiller en investissement responsable et gouvernance chez MN.