Désolé, notre site n’est pas disponible sur Internet Explorer.
Nous vous invitons à consulter le site Finance Responsable sur un autre navigateur.
En vous remerciant pour votre compréhension,
L’équipe Finance Responsable
Ce mercredi 8 juin, les eurodéputés réunis à Strasbourg étaient appelés à voter une partie des textes du paquet « Fit for 55 ». Ce plan vise à réduire les émissions de gaz à effets de serre de 55% d’ici 2030 au sein de l’Union Européenne.
A la fin de la journée, une décision historique a été votée : la fin des ventes de voitures thermiques (diesel et essence) neuves en 2035. Le vote, qui fut serré (339 contre 249 voies) a suscité une forte réaction des lobbies, qui ont tenté jusqu’au bout d’affaiblir le texte. Ces derniers jours, le débat se centrait pourtant autour de la question d’un amendement au texte proposant de réduire de 90% les émissions automobiles à partir de 2035, plutôt que 100%. Cet amendement a finalement été rejeté, rendant donc interdite la vente de véhicules hybrides neufs en 2035.
Alors que les émissions automobiles représentent 12% des émissions de gaz à effet de serre en Europe, la fin des ventes de véhicules thermiques est vue comme « une victoire majeure », celle de « la neutralité climat »,s’est exprimé l’eurodéputé Renew Pascal Canfin. Cette décision presse la question de la transition vers le tout électrique, qui n’est pas encore achevée à l’heure où le prix des batteries est élevé et où les bornes de recharges restent peu nombreuses. On en compte 60 000 en France actuellement, alors qu’Emmanuel Macron avait fixé un objectif de 100 000 bornes avant la fin de l’année 2021.