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L’équipe Finance Responsable
Les emprunts à visée durable n’échappent pas aux turbulences qui secouent le marché obligataire, mais ils résistent mieux que les émissions classiques.
Pour la première fois de leur histoire, les obligations durables franchissent le cap des 2 000 milliards de dollars de stocks, soit 7 % du marché mondial.
Cette performance record s’établit dans un contexte nettement défavorable au financement obligataire dans sa globalité. Selon les chiffres de Crédit Agricole CIB, 393 milliards d’euros de green bonds ont été levés depuis le début de l’année dans le monde (433 milliards d’euros au total en 2021).
Tanguy Claquin, responsable mondial “sustainability” chez CACIB, concède, pour Les Echos, que « pour la première fois, les émissions de nouveaux titres vont enregistrer au mieux des volumes stables, et peut-être une légère baisse en 2022 ».
Malgré tout, la finance verte poursuit sa route vers les sommets et assoit sa légitimité auprès des investisseurs : toujours selon les données compilées par CACIB, la part des obligations environnementales ou sociales dans les émissions d’obligations en euros est passée de 20,7 % en 2021 à 24,3 % en 2022.
La fin du « greenium » – une prime offrant à l’emprunteur un coût de financement minoré en cas d’option durable – est d’ailleurs moins un frein au développement des green bonds qu’un symbole de leur normalisation.