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Pour l’agence onusienne, si la planète est toujours plus fragile, l’espoir demeure : l’Homme a tous les moyens à sa disposition pour inverser la tendance, pour peu que sa volonté soit forte et traduite par des actes.
Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), publié le 20 mars 2023, est sans équivoque : la santé de notre planète s’aggrave.
D’abord, la température globale continue d’augmenter, la décennie 2011-2020 étant la plus chaude depuis 125 000 ans. Si l’on s’en tient aux scénarios socio-économiques actuels, le niveau de réchauffement global, mesuré depuis l’ère pré-industrielle, aura atteint 1,5 degré dès 2030. Pour rappel, l’objectif de l’Accord de Paris est de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés, et préférablement à 1,5 degré au cours du siècle présent. Dans ses prévisions les plus pessimistes, le Giec envisage une température qui pourrait monter jusqu’à 4,4 degrés à l’horizon 2100.
La situation est critique sur d’autres points. Nombreuses sont les régions et les populations vulnérables à l’accélération du changement climatique, et qui, selon les cas, souffrent du manque d’accès à l’eau, à une alimentation saine, ou à un système de santé. Le Giec recense 3,3 milliards de personnes directement menacées par les évolutions climatiques à l’œuvre. Aussi, les émissions de gaz à effet de serre sont toujours en croissance sur la période 2011-2020, même si cette hausse est deux fois moins rapide que lors de la décennie précédente.
Malgré tout cela, le « rapport de tous les rapports » se veut porteur d’espoir.
Le président du Giec, Hoesung Lee, explique ainsi que « nous avons tout ce dont on a besoin pour surmonter les problèmes climatiques identifiés », qu’il s’agisse de « savoir-faire », de « technologie », d’« outils », ou de « ressources financières ». Selon lui, « seule une volonté politique forte » fait défaut. Le Giec rappelle que le calcul coûts/bénéfices des efforts à engager reste avantageux. Les gouvernements, en particulier ceux des pays développés, doivent avancer leurs objectifs de neutralité carbone autour de 2040 plutôt que de 2050. En termes financiers, les investissements doivent à la fois être mieux dirigés, et plus forts, « trois à six fois plus élevés » selon les auteurs du rapport.