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Comparé à 2019, le marché global des obligations sociales est quinze fois plus grand aujourd’hui. L’objectif des émetteurs est double : croissance durable et soutien aux populations.
En 2019, les émissions d’obligations sociales représentaient 9 milliards de dollars dans le monde. Elles sont désormais passées dans une autre dimension. En effet, dès 2021, le montant cumulé des obligations à impact social s’est établi à 158 milliards de dollars (source : AXA IM, Bloomberg au 31/12/2022).
Bien sûr, la période liée à la pandémie de Covid-19 est un facteur explicatif de ce boom des obligations sociales.
Gouvernements comme entreprises s’étaient alors unis pour favoriser les conditions d’émission, de manière, par exemple, à soutenir les assurances chômage au plus fort de la crise. Ce fut précisément l’objet du programme européen « Support to mitigate Unemployment Risks is an Emergency » (SURE).
Cela dit, la tendance de fond se révèle optimiste pour les obligations sociales. L’Europe tracte nettement le marché, quand les pays émergents lui emboîtent le pas. De leur côté, les États-Unis et l’Asie s’y intéressent de plus en plus.
De façon schématique, trois thèmes fondent la notion d’obligation sociale. L’inclusion, l’émancipation, et la santé-sécurité.
L’inclusion englobe tous les projets qui vont aider les utilisateurs à mieux gérer leurs finances et leurs applications technologiques au quotidien. Il peut aussi s’agir de faciliter l’accès à des infrastructures essentielles telles que le logement.
L’émancipation représente une vaste catégorie visant à réaliser le potentiel des individus. Cela comprend l’entrepreneuriat, l’éducation, mais aussi les projets porteurs de diversité.
Enfin, la santé-sécurité regroupe les actions destinées à améliorer le bien-être et la protection des personnes.