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Les biens immobiliers du métavers ne font plus recette. Depuis le début de l’année, le prix des propriétés virtuelles a été divisé par deux.
Dans le sillage des NFT (jetons non fongibles, ou non-fungible tokens en anglais), l’immobilier bâti dans le métavers a vu sa valeur fondre ces dix-huit derniers mois.
Concrètement, depuis janvier 2023, le prix des biens a été divisé par deux. Ce constat a été vérifié sur les deux métavers les plus connus, Sandbox et Decentraland.
Pire encore : si l’on éclipse le rebond de l’ethereum (ETH), la cryptomonnaie rattachée aux propriétés virtuelles, c’est plus des deux tiers de la valeur du métavers immobilier qui se sont envolés !
Les investisseurs ont fui en masse, et les rues, même des quartiers huppés, sont désertes. Plusieurs motifs expliquent cet e-krach brutal.
D’abord, l’expérience du métavers, certes prometteuse, n’est pas arrivée à maturité. Reality Labs en est l’exemple le plus retentissant. La filiale de Meta dédiée au développement du métavers et de la réalité virtuelle a accumulé 43 milliards de dollars de pertes depuis sa création en 2019.
L’esthétique, le fun et l’originalité de ce monde alternatif sont de réels arguments. Notamment pour l’industrie du jeu vidéo et les réseaux sociaux. Mais passé l’engouement autour de cette nouvelle technologie, quelles sont les raisons pour s’y connecter à nouveau et régulièrement ?
Aussi, ce qui a un temps servi le métavers lui fait défaut aujourd’hui. En effet, les spéculateurs partent aussi vite qu’ils sont arrivés. La « hype » est révolue. Et cela contribue à la décroissance continue du marché.
Enfin, la question de l’impact environnemental du métavers est pertinente. C’est autant une opportunité qu’un risque pour le métavers. Encore faut-il être en mesure de quantifier son empreinte carbone, entre consommation énergétique des ordinateurs nécessaires à son fonctionnement et fabrication de casques de « VR » !