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L’équipe Finance Responsable
Le cadre réglementaire lié à la transparence des données ESG ne devrait concerner que les agences de notation. Ce que redoutent les sociétés de gestion.
En discussion au sein de la Commission européenne, la réglementation concernant la transparence et la fiabilité des données ESG risque de ne pas satisfaire tous les acteurs du marché.
En effet, les nouvelles normes devraient se limiter à l’activité des agences de notation extra-financière. Et non aux fournisseurs de données ESG tels que Bloomberg, Sustainalytics ou Refinitiv.
Sauf retournement de situation au parlement européen dans les prochains mois, le texte devrait être voté en l’état.
Pour les sociétés de gestion, c’est un sérieux problème. La pertinence et l’exhaustivité des données ESG leur permet à la fois de prendre des décisions d’investissement et de se conformer aux exigences réglementaires.
Sans l’alignement des méthodologies ESG utilisées entre un data supplier et une agence de notation, les asset managers risquent de se retrouver pénalisés en amont et en aval de leur travail. Sans parler du coût grandissant de la fourniture de données ESG…
Par ailleurs, la pondération des critères ESG n’est pas la même au sein de l’UE par rapport au monde anglo-saxon. En Europe, la recherche d’équilibre entre la pluralité des critères est une priorité. C’est moins le cas au Royaume-Uni ou aux États-Unis.
Malheureusement, beaucoup de fournisseurs de données ESG sont tombés dans le giron de groupes anglo-saxons. C’est un élément à considérer à l’aune des évolutions en cours sur ce marché en plein boom.