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Malgré les sanctions prises contre la Russie, Technip Energies a poursuivi le projet Arctic LNG 2. Le groupe a perdu 13 points en Bourse.
Le Monde a révélé l’affaire jeudi 19 octobre : Technip Energies aurait continué son méga-projet Arctic LNG 2 en Russie en dépit des sanctions européennes prises à l’encontre de ce pays à la suite de l’invasion de l’Ukraine.
Les investisseurs n’ont pas vraiment apprécié cette nouvelle. En effet, en l’espace d’une journée, le groupe français d’ingénierie et de conseil au service des acteurs de l’énergie a perdu 13 points en Bourse.
Pour Technip Energies, le projet représentait tout de même 7 milliards de dollars. La Russie doit augmenter ses capacités de production de gaz naturel liquéfié (GNL) de 60 % à l’horizon 2026. En Sibérie, dans une région où il peut vite faire – 50 degrés, la mise en route de ce type de projet est forcément complexe. La présence d’un expert tel que Technip est ainsi incontournable.
Concrètement, il est reproché à l’entreprise d’avoir poursuivi ses livraisons d’équipement après les sanctions. Et ce, jusqu’au parachèvement du projet. Technip et ses partenaires auraient notamment livré deux modules du deuxième train de liquéfaction.
Le groupe coté estime quant à lui avoir respecté ses obligations contractuelles au regard des sanctions internationales. Concernant la livraison susmentionnée, il a expliqué qu’elle n’avait rien de « stratégique ». Et il justifie son désengagement tardif par la nature même du projet, d’une ampleur considérable.
Concernant d’éventuelles sanctions, rien n’est moins sûr. Le cadre juridique européen est assez flou. Par contre, sous l’égide de la loi américaine, Technip pourrait perdre gros. Seule certitude à ce stade : les investisseurs excluent de plus en plus les industriels producteurs d’énergies fossiles de leurs portefeuilles. A fortiori dans des régions du monde où le contexte géopolitique est incertain.