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À eux seuls, les 425 projets identifiés menacent l’objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré.
La cartographie rendue publique par la plateforme CarbonBombs est édifiante : au moins 425 projets d’exploitation de ressources naturelles, menés aux quatre coins du monde, constituent de véritables nids de carbone.
À eux seuls, les méga-projets identifiés menacent l’objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré. Un objectif issu de la COP21 et de l’Accord de Paris sur le climat.
Mais qu’est-ce qu’une « bombe carbone » ?
Il s’agit d’un site d’extraction de charbon, de gaz, ou de pétrole, capable d’émettre 1 milliard de tonnes de CO2.
Selon les auteurs de l’étude, les ONG françaises Éclaircies et Data for Good, la facture globale de carbone des 425 méga-projets atteindrait 1 180 gigatonnes de CO2. Soit 5 fois plus que le budget correspondant au cadre COP21.
Parmi les entreprises incriminées, les majors de l’énergie sont en première ligne. China Energy, Exxon, Chevron, ou bien TotalEnergies figurent en bonne position. Si l’on prend le filtre du pays, un trio de tête se détache nettement. Il est emmené par la Chine, suivie de la Russie, puis des États-Unis.
CarbonBombs s’intéresse enfin aux financiers du carbone : les banques. Malheureusement, les établissements français ont leur part de responsabilité. BNP Paribas prend la cinquième place du classement mondial. Et le Crédit Agricole la septième.
À quelques semaines de la COP28, l’ambition de CarbonBombs est certes d’alerter les créateurs de ces « bombes carbones ». Mais aussi les dirigeants politiques et l’opinion publique. Ainsi, personne ne pourra dire qu’il ignorait l’existence de ces méga-projets.