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Le projet mené par Amazon d’installer son siège africain au Cap fait l’objet d’une polémique : le terrain de 70 000 m² choisi est la terre ancestrale des Khoï San, premier peuple de la pointe Sud de l’Afrique.
« Notre patrimoine sera complètement anéanti » s’exprime Aran Goringhaicona, chef traditionnel à la tête d’un parti opposé au projet, qui défend en même temps l’intérêt culturel et environnemental du site. Cette terre qui était le symbole de la lutte contre les puissances coloniales depuis le XVIe siècle se transformerait en un complexe commercial et résidentiel de 9 étages.
Financé à hauteur de 281 millions de dollars, cet investissement est la promesse de milliers d’emplois dans un pays fortement touché par le chômage, à hauteur de 29%. Pour honorer cette terre sacrée, le promoteur avait promis d’y ériger un centre culturel géré par les autochtones. Certains groupes y voient alors une opportunité plus qu’une profanation, quand une minorité continue de résister.