Désolé, notre site n’est pas disponible sur Internet Explorer.
Nous vous invitons à consulter le site Finance Responsable sur un autre navigateur.
En vous remerciant pour votre compréhension,
L’équipe Finance Responsable
Le jeudi 3 juin, le programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation pour alimentation et l’agriculture (FAO) publient un rapport. Ce dernier met en garde contre la triple menace du changement climatique, de la pollution et de la surexploitation de la nature. La récupération d’au moins un milliard d’hectares de terres dégradées permettrait de faire en partie face à ces événements.
« Remettez une partie de la planète dans l’état où vous l’avez trouvée », tel et l’objectif fixé par le rapport. Les chiffres attestent que l’humanité utilise environ 1,6 fois les services que la nature peut fournir durablement. L’enjeu est double dans la mesure où la dégradation de la biodiversité affecte le bien-être de 40% de la population.
Restaurer un milliard d’hectares de terres, une superficie équivalente à celle de la Chine impliquerait un coût de 200 milliards de dollars par an d’ici à 2030. Les actions à mettre en place sont diverses : règlementer la déforestation, planter des arbres, améliorer la qualité de l’eau et de l’air, polliniser les plantes de façon plus écologique…
Atteindre cet objectif permettrait de soutenir la sécurité alimentaire, de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi d’éviter 60% des extinctions attendues de la biodiversité. Finalement, le rapport appelle notamment les États membres de l’ONU à tenir de engagements similaires pour les océans.