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Dans un rapport publié le 9 juin, l’Agence internationale de l’énergie appelle à financer et soutenir le déploiement d’énergies propres dans les pays en développement. Sans de telles initiatives, les objectifs en matière de climat ne pourraient être atteints d’ici 2050 : « ce n’est pas une option ».
Le rapport explique que les investissements dans les énergies propres ont baissées ces dernières années dans ces pays, et que la crise sanitaire n’a rien arrangée. Il faudrait en fait multiplier le montant investi actuellement par 7 pour atteindre les objectifs de 2050.
A l’heure où les pays en développement représentent 90% de la croissance des émissions de carbone, « l’argent ne manque pas, mais il ne va pas là où il est le plus nécessaire » selon Fatih Birol, directeur général de l’AIE. En effet, ce dernier tient à rappeler que la course contre le changement climatique n’est pas une compétition entres les pays. « Il n’y a pas de vainqueur si tout le monde ne franchit pas la ligne d’arrivée.