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L’équipe Finance Responsable
Les révélations sur le fonctionnement des Ephad Orpea publiées dans le livre « Les Fossoyeurs » de Victor Castanet ont entrainé la chute d’Orpéa ainsi que des dommages collatéraux. Parmi eux figurent les sociétés de notation extra-financières, qui jusqu’à aujourd’hui attribuaient de bonnes notes à l’entreprise.
En effet, les principales agences de notation extra-financière notaient Orpéa au-dessus de la moyenne de ce secteur. Sustainalytics par exemple la plaçait en 5e sur 113 entreprises, tandis que Vigéo Eiris (Moody’s) la classait 6e sur 47, selon le dernier rapport RSE publié par Orpéa.
Ces notations sont créées par des experts de l’ESG à l’aide de questionnaires et de données publiques de l’entreprise. Le scandale autour d’Orpéa met en avant les limites des méthodes de travail des agences de notation : « Elle montre une fois de plus que la dégradation des notes intervient a posteriori alors que l’analyse extra-financière est censée détecter les problèmes éventuels en amont », selon Clément Lavallez, consultant en investissement durable au cabinet Amadeis.
La création de normes internationales obligeant les entreprises à publier des données extra-financières spécifiques pourrait aider les agences de notation à lutter contre le RSE washing. L’Europe et l’ISSB travaillent actuellement dessus.