Attractivité : Paris cinquième place financière au monde

Un nouvel indice, l’OFEX, mesure l’attractivité des écosystèmes financiers au moyen d’indicateurs objectifs et chiffrés.

Pour l’Institut Louis Bachelier (ILB) et le Center for Financial Studies (CFS), il n’y a jamais eu de classement permettant de hiérarchiser le niveau d’attraction des places financières à l’aune de facteurs objectifs et chiffrés !

C’est désormais chose faite grâce à leur travail et la création de l’« OFEX » (Open Financial Ecosystem indeX). 

La mise au point de cet outil a nécessité plusieurs années de travail. Selon ses concepteurs, la méthode de calcul du score OFEX se veut aussi objective, transparente, et accessible que possible. Son ambition ultime : aider les décideurs financiers et industriels à s’installer dans un pays plutôt qu’un autre pour faire grandir leurs activités. 

Dans les faits, l’indice s’appuie sur deux critères cadres. D’une part, le développement économique et financier, composé de 22 indicateurs. D’autre part, l’environnement de travail, composé de 33 indicateurs répartis à travers trois sous-catégories : l’environnement des affaires, le capital humain, et les infrastructures. 

L’addition des 55 indicateurs donne un score sur une base 100. Ce dernier permet ainsi de classer les places financières internationales. Plus le score est élevé, plus l’écosystème financier est attractif. 

Pour sa première édition, l’OFEX consacre un trio de tête disposant d’une bonne avance. Dans l’ordre : New York, Chicago, puis Londres. Paris devra se contenter de la cinquième place avec un score de 70,5. Tout proche de Tokyo, quatrième avec 70,8.