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Le secteur aéronautique, contributeur significatif aux émissions de gaz à effet de serre, rêve d’un avenir électrique et décarboné. Aura Aero, le constructeur toulousain, porte l’un des projets les plus aboutis en Europe, mais il doit encore valider son prochain tour de table.
Régulièrement sous le feu des critiques en raison de son caractère polluant, le transport aérien doit s’engager pleinement sur la voie de la transition écologique et démontrer qu’il peut s’inscrire dans les solutions de déplacement responsables de demain.
Parmi les réponses technologiques opposées à cet enjeu, le constructeur toulousain Aura Aero a développé l’un des projets les plus aboutis en Europe : un nouvel aéronef de 19 places, nommé « ERA », qui volera grâce à des hélices électriques et dont une partie de l’électricité sera produite par le biais de turbogénérateurs thermiques.
En pratique, c’est une économie de 60 % d’émission de CO2 qui sera réalisée grâce à cette technologie déjà disponible, applicable à des vols inter-régionaux pour une distance de 600 kilomètres environ.
Bien sûr, ce n’est qu’une alternative, et d’autres options sont explorées par la concurrence : les constructeurs Universal Hydrogen et ZeroAvia, par exemple, ont fait le choix de convertir d’anciens avions à l’hydrogène, proposant ainsi une solution « zéro émission ».
En ce qui concerne Aura Aero, le défi n’est pas seulement technologique, mais financier. L’entreprise doit valider son prochain tour de table de 80 millions d’euros. Comme l’a souligné son président Jérémy Caussade aux Échos, il lui manquerait 15 millions d’euros de fonds privés.
Sans financement suffisant, la pépite française pourrait se retrouver dans une situation compliquée, l’obligeant à s’expatrier, ou pire, à mettre un terme à son projet.