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L’équipe Finance Responsable
L’organisme chargé de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme a publié son dernier rapport annuel. 29 schémas criminels sont à signaler.
C’est un rapport annuel toujours attendu par les banques et les professionnels de la gestion du risque : l’étude de Tracfin sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Cette année encore, les enseignements sont nombreux. L’organisme chargé de la lutte contre les réseaux financiers clandestins et la prolifération de l’argent « sale » a listé 29 schémas criminels types. L’objectif est d’aider les dirigeants à repérer les mécanismes frauduleux.
D’ailleurs, rappelons que certaines professions sont obligées de communiquer les opérations douteuses aux autorités. C’est notamment le cas des assureurs, des banquiers, ou des avocats. En 2022, plus de 165 000 signalements ont eu lieu.
Parmi les 29 schémas d’escroquerie mentionnés, le recours aux cryptomonnaies et aux jetons non-fongibles (NFT) figure en bonne position. L’opacité inhérente à ces technologies facilite la transmission de fonds mal acquis.
Bien sûr, les 200 agents de Tracfin ont répertorié des malversations plus traditionnelles. Abus de biens sociaux, fraudes fiscales et sociales de toutes sortes, ou exercice illégal de la profession d’agent sportif en font partie. À chaque fois, l’organisme prend soin de détailler les moyens rendant la fraude possible.
Cette étude n’est pas destinée qu’aux professionnels du secteur financier et assimilés. Elle doit aussi permettre au grand public de renforcer sa culture générale. Certains procédés de blanchiment peuvent en effet interagir avec la sphère privée. C’est précisément le cas du commerce de NFT.