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L’équipe Finance Responsable
Le mercredi 22 septembre, la BCE a publié un rapport alarmant sur le coût économique de l’inaction climatique. L’absence d’action forte pourrait faire chuter le PIB de la zone Euro de 10% d’ici 2100. Ces données résultent d’un test de résistance climatique mené par la Banque Centrale Européenne auprès de 4 millions d’entreprises à travers le monde, et 1600 banques dans les 19 pays de la zone euro.
Ce test de résistance met en avant les scénarios catastrophes qui adviendraient si aucune action climatique n’était envisagée. La BCE cherche par là à sensibiliser le secteur privé sur le sujet, et l’incite à prendre des mesures certes couteuses aujourd’hui, mais fructueuses à long terme.
« Sans politiques de transition vers une économie plus verte, les risques physiques augmenteront avec le temps et de manière non linéaire, en raison de la nature irréversible du changement climatique » affirme Luis de Guindos, Vice-président de la BCE. Ce dernier met en garde contre les risques financiers liés aux risques climatiques : les portefeuilles de crédit ayant une forte exposition au risque climatique ont 30% de chances supplémentaires de faire défaut en 2050 par rapport à 2020.
Puisqu’elle joue un rôle de régulateur, la BCE a annoncé prendre des mesures. Ces dernières apparaitront dans son calendrier d’application qui sera publié en 2022. On citera par exemple un durcissement de la sélection dans ses achats d’actifs selon des critères climatiques.