La CFDT et la Fondation Nicolas Hulot proposent un scénario de « transition juste » dans le secteur de l’automobile.

Dans un rapport publié le 30 juin, La CDFT et la Fondation Nicolas Hulot (FNH) montrent qu’il est possible de concilier transition écologique et emploi dans l’industrie automobile. Cette dernière « se situe à un carrefour » : le secteur doit être décarboné d’ici 2050 tout en favorisant la création d’emplois durables.

Depuis 20 ans, si le marché des véhicules électriques a progressé, l’emploi a diminué de 8% dans l’industrie automobile française. En fait, le pays n’est pas assez autonome de ce point de vue : les batteries par exemple, sont toutes fabriquées en Asie puis importées en France.

Le rapport de la CFDT et de la FNH imagine donc une transition juste pour la France. L’objectif serait de conserver une industrie automobile en France, tout en l’adaptant aux exigences de la transition écologique et de l’objectif neutralité carbone horizon 2050. Il s’agirait donc de relocaliser la production, de développer l’économie circulaire, ou encore de créer un réseau de production de batteries en France.

Un premier pas a été fait le 28 juin, alors que le Président de la République Emmanuel Macron a officialisé l’implantation d’une usine de batteries à Douai. Elle fournira le groupe Renault et créera 2 000 emplois dans la région d’ici 2024.