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Au mois de février, l’Antarctique a atteint son plus bas niveau depuis 1978 selon une étude publiée le 19 avril par l’université de Canton et de New York. Sa surface passe sous la barre des 2 millions pour la première fois, et a été mesurée à 1,9 millions de kilomètres carrés, un record depuis que des relevés sont effectués, soit depuis 44 ans.
1,9 millions de km2 représentent 30% de moins que la moyenne sur les 3 décennies entre 1981 et 2010. Pourtant jusqu’à maintenant, l’Antarctique semblait davantage résistant au changement climatique par rapport au Groenland et à l’Arctique. Il y a 2 ans, l’Arctique enregistrait en effet son record de température a 38°C.
La fonte des glaces, plus accentuée dans l’ouest de l’Antarctique est due à la « thermodynamique », c’est-à-dire l’influence des températures. Mais elle est aussi due au mouvement des glaces vers le nord et au désépaississement de la glace sur le littoral de la mer d’Amundsen. Si la fonte des glaces n’a pas d’impact sur le niveau de la mer (puisque la banquise se forme par congélation de l’eau salée), elle reste une véritable source d’inquiétude.
Le professeur Qinhua Yang à l’Université Sun Yat-sen explique en effet que lorsque la surface blanche de la banquise est remplacée par la surface sombre de la mer, “il y a moins de réflexion de la chaleur et plus d’absorption. En retour, cela fait fondre plus de glace et produit plus d’absorption de chaleur, dans un cercle vicieux”.