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Le 25 janvier dernier, l’Observatoire des énergies renouvelables déplorait le retard de la France en matière de transition énergétique. Aujourd’hui, la France choisit de miser sur l’éolien offshore et appelle à développer cette filière pleine d’avenir.
D’abord, le 14 mars dernier, à l’occasion d’un déplacement à Port la Nouvelle, le premier ministre Jean Castex a annoncé le lancement de deux appels d’offre pour des parcs d’éoliennes flottantes en mer.
Chaque parc offshore comprendra une vingtaine d’éoliennes avec une capacité de production de 250 mégawatts (MW). Ils pourront dans un second temps être étendus à 750 MW. Les développeurs seront désignés en 2023, et les parcs verront le jour en 2030. Ils se situeront au large de la Narbonnaise et du Golf de Fos.
Plus précisément, les deux appels d’offres visent d’abord à développer des infrastructures portuaires nécessaires pour répondre aux besoins de l’industrie de l’éolien flottant. Ils s’adressent ensuite aux groupes industriels capables de développer cette filière de l’éolien flottant. Dans le cadre du projet France 2030, l’État dédiera 300 millions d’euros pour soutenir son développement.
Au même moment, à Saint Nazaire, le plus grand parc éolien offshore français voit le jour. 80 éoliennes hautes de 150 mètres depuis les fonds marins commencent en effet à être installées au large des côtes. La mise en service intégrale du parc est prévue pour la fin de l’année 2022. Il aura une capacité de 480 MW. « On est sur le lancement d’une vraie transition énergétique en France » selon Olivier de La Laurencie, directeur du parc éolien à Saint-Nazaire.
Selon Jean Castex, l’éolien offshore deviendrait ainsi “la deuxième source d’électricité en France après le nucléaire“, générant “20% de la consommation d’électricité en France”