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Le jeudi 27 avril, les chercheurs du Stockholm Resilience Center ont publié une étude inquiétante dans la revue Nature. Selon eux, une nouvelle limite planétaire vient d’être franchie : celle du cycle de l’eau.
Les limites planétaires ont été créées par un groupe de 28 chercheurs internationaux en 2009. Elles désignent des seuils que l’humanité de doit pas dépasser sous peine de menacer l’équilibre écologique sur Terre. Elles ont été reconnues et adoptées par l’ONU en 2012 et par l’Union Européenne l’année suivante. On en compte 9 : le changement climatique, la perte de la biodiversité, la perturbation des cycles de l’azote et du phosphore, le changement d’utilisation des sols, l’acidification des océans, l’appauvrissement de la couche d’ozone, la pollution atmosphérique par les aérosols, la pollution chimique, et enfin l’utilisation d’eau douce.
En 2015, les quatre premières limites ont été franchies. En janvier 2022 venait le tour de la cinquième (pollution chimique). Aujourd’hui, c’est la question du cycle de l’eau qui atteint elle aussi un seuil critique. Les scientifiques s’inquiètent particulièrement pour un sous ensemble de l’eau : l’eau verte. Celle qui humidifie les sols et permet la survie des végétaux. Selon eux, « l’interférence humaine avec l’eau verte a pris une telle ampleur que le risque de changement non-linéaire et à grande échelle s’en trouve renforcé ». Et pour cette raison, certaines zones dont la survie dépend de l’humidité des sols, comme la forêt Amazonienne, s’assèchent.
Lan Wang-Erlandsson, l’un des auteurs de l’étude s’est exprimé : « L’eau est la circulation sanguine de la biosphère. Mais nous sommes en train de modifier profondément le cycle de l’eau. Cela affectera la santé de la planète entière et la rendra beaucoup moins résistante aux chocs. »