Le Crédit Mutuel et la Maif lancent le dividende sociétal et écologique

Les deux groupes mutualistes vont dédier une partie de leurs résultats au financement de projets durables et plus respectueux de l’environnement. 

Soucieux d’éviter toutes les interrogations que le grand public peut avoir autour du greenwashing, le Crédit Mutuel et la Maif ont annoncé la création d’un mécanisme simple et vérifiable de dividende sociétal et écologique. 

Pour le Crédit Mutuel, ce dividende sociétal mobilisera 15 % de son résultat chaque année, soit environ 500 millions d’euros. C’est donc plus de 2 milliards d’euros que le bancassureur compte investir en faveur d’un monde plus durable et plus juste jusqu’à l’horizon 2027, date du prochain plan stratégique du groupe. 

En détail, le Crédit Mutuel décline cette initiative à travers trois piliers. D’abord, 50 % du dividende sera alloué à la création d’un fonds de révolution environnementale et solidaire sans objectif de rentabilité financière, et dont la première ambition sera d’améliorer les modes de production actuels. Ensuite, 35 % du dividende sera utilisé pour changer les pratiques du secteur de la bancassurance au profit des clients et sociétaires, sur fond d’inclusion sociale et de lutte contre le réchauffement climatique. Enfin, les 15 % restants seront mobilisés pour des projets de mécénat, au niveau national, régional ou local, sur les mêmes thématiques.

Concernant la Maif, le dividende écologique représentera 10 % de ses bénéfices annuels, soit environ 10 millions d’euros par an. Cette somme viendra appuyer des projets de solidarité climatique et de régénération de la biodiversité. 

Largement impactés par une succession de catastrophes naturelles dans le monde en 2022, les assureurs devraient continuer à développer ce type d’initiatives de manière à prévenir certains risques, plutôt que les guérir.