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Le 21 mars, António Guterres, secrétaire général de l’ONU s’est exprimé de façon alarmante sur la situation climatique actuelle et sur ses prévisions. L’objectif fixé à +1,5C° par rapport à l’ère préindustrielle risque d’être largement et rapidement dépassé, à l’heure où les températures ont déjà atteint +1,1C° en 2021.
« Le problème s’aggrave » s’est exprimé Antonio Guterres, avant de rappeler qu’en 2020, le réchauffement climatique avait déjà « chassé de leurs maisons 30 millions de personnes, soit trois fois plus que le nombre de personnes déplacées par les conflits ». Pourtant, les nations respectent leurs engagements pris lors des Accords de Paris. Mes ces derniers semblent fortement insuffisants, puisque le GIEC prévoit encore une hausse de 14% des émissions de GES.
Le chef de l’ONU a ensuite condamné la dépendance des états aux énergies fossiles, un fait mis en avant depuis le conflit en Ukraine. «Cette addiction aux combustibles fossiles nous conduit vers une destruction collective». Car toute nouvelle exploitation pétrolière ou gazière serait totalement incompatible avec l’objectif d’un monde à +1,5C°, selon les rapports de l’AIE.
Le discours s’achève avec un point positif : « c’est que tous les gouvernements du G20 – y compris la Chine, le Japon et la Corée – ont accepté de ne plus financer le charbon à l’étranger ». Il s’agirait désormais de faire de même chez eux.