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Le 23 juin, l’AFP a publié de nombreux extraits du sixième rapport de l’ONU sur le climat qui ne sera officiellement publié qu’en février 2022. Les chiffres avancés sont alarmants et bien pires que dans le dernier rapport de 2014.
Le message est clair : « La vie sur Terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes. L’humanité ne le peut pas » selon le rapport.
Le point majeur qui en ressort est la question du réchauffement, dont la hausse doit être limitée à 2° dans le cadre des Accords de Paris. Pourtant, selon les experts du GIEC, cette limite est nécessaire mais pas suffisante. Elle n’empêchera pas d’augmenter de 80 millions le nombre de personnes victimes de la famine. Plus encore, avec une limite de 1,5°, on ne comptera pas moins de 350 millions de personnes supplémentaires souffrant de pénurie d’eau.
Ce n’est pas tout. Le réchauffement climatique limité à 2° pourrait provoquer une hausse du niveau de la mer jusqu’à 13 mètres, réduire drastiquement la productivité agricole ( jusqu’à 10%) et faire sombrer 130 millions de personnes de plus dans l’extrême pauvreté.
Le rapport de plus de 4000 pages inquiète, mais les experts du GIEC ont tenu à rappeler que la version qui a fuité n’est qu’une ébauche. Les travaux sont encore en cours, et la version définitive ne sera publiée qu’en 2022.