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L’équipe Finance Responsable
Si la gent féminine est de plus en plus présente au cœur des organes décisionnels des entreprises, elle demeure assez rare à la tête des « Comex ».
Selon le baromètre 2023 de la féminisation des instances dirigeantes d’Ethics & Boards-IFA, la France confirme sa position de leader européen en matière de mixité des genres à la gouvernance des grandes entreprises.
Précisément, ce sont 46,4 % de femmes qui siègent au conseil d’administration de sociétés du CAC 40, et 46,3 % dans des entreprises du SBF 120. Ces chiffres sont en nette hausse par rapport à ceux publiés dans la même étude un an plus tôt. Surtout, ils traduisent une tendance de fond – l’objectif d’égalité des genres en faveur d’une bonne gouvernance – également vérifiable au sein des « Comex », les femmes y étant de plus en plus représentées.
À titre de comparaison, la France fait bien mieux que l’Allemagne ou les États-Unis, là où la proportion de femmes administratrices ne dépasse pas 35 %.
Néanmoins, ce tableau mérite d’être nuancé puisque les femmes n’accèdent encore que rarement aux fonctions suprêmes, celles de présidente ou de directrice générale.
En effet, seulement 13 femmes sont à la tête d’un comité exécutif ou de direction parmi les sociétés du SBF 120, une cohorte qui n’a pas beaucoup grandi depuis mars 2021 lorsque le baromètre en dénombrait 10. Encore une fois, les autres pays occidentaux ne font pas mieux, mais cela reste un maigre lot de consolation.L’environnement réglementaire toujours plus contraignant – en France, les lois Copé-Zimmermann et Rixain – mais surtout la volonté des entreprises de bâtir leur croissance sur des valeurs plurielles d’égalité devront finir de porter cette nécessité d’équilibre hommes-femmes à la tête des corporates.