Désolé, notre site n’est pas disponible sur Internet Explorer.
Nous vous invitons à consulter le site Finance Responsable sur un autre navigateur.
En vous remerciant pour votre compréhension,
L’équipe Finance Responsable
En pleine mutation, le monde du travail voit émerger des néologismes qui caractérisent les comportements et les émotions des salariés d’aujourd’hui.
Exit les classiques « burn-out », « bore-out » ou « brown-out ». Et bienvenue aux « rage applying », « ressentéisme », ou bien encore « quick quitting » !
Ce sont autant de néologismes ou d’anglicismes qui émergent à l’aune d’un monde du travail qui évolue à grand train. En particulier depuis le Covid-19 et les confinements successifs ! Le travail à distance s’est fait une place de choix, même au sein des plus grands groupes. Et le statut de freelancing a conquis de nombreux travailleurs.
Les jeunes générations (Y et Z) sont largement impliquées dans la création et la diffusion de ces nouveaux concepts. Les réseaux sociaux, tels que TikTok, y jouent aussi un rôle essentiel.
Derrière ces effets de mode débattus en ligne se cachent des réalités bien moins réjouissantes. Beaucoup de salariés s’estiment malheureux au travail. A minima, la population active actuelle s’interroge sur les valeurs classiques du travail, et se demande, fondamentalement, comment réconcilier vie professionnelle et vie personnelle.
Alors, quels sont les symptômes concrets de cette reconsidération de la notion « travail » ?
Il y a d’abord les salariés qui préparent ou actent leur démission. Ils peuvent ainsi faire du « career cushioning », soit tisser des opportunités professionnelles de repli en parallèle de leur job. Dans des cas plus graves, le « rage applying » consiste, pour le travailleur à bout de souffle, à répondre à de nombreuses offres d’emploi sur une courte période, et quitter son emploi le plus vite possible. Une notion qui rejoint ainsi celle du « quick quitting », où le salarié démissionne vite, quoi qu’il en coûte.
Tous les salariés ne démissionnent pas pour autant. Certains choisissent le mantra « act your wage » et se limitent à assumer les responsabilités qui correspondent à leur niveau de salaire, ni plus ni moins. Ce n’est pas gage de bonheur au travail. Le « ressentéisme » peut vite arriver. Les salariés manifestent alors leur mécontentement au travail, sans toutefois pouvoir démissionner.