Désolé, notre site n’est pas disponible sur Internet Explorer.
Nous vous invitons à consulter le site Finance Responsable sur un autre navigateur.
En vous remerciant pour votre compréhension,
L’équipe Finance Responsable
Organisé à Paris les 22 et 23 juin, le sommet pour un nouveau pacte financier mondial, au bénéfice des peuples et de la planète, a débouché sur cinq annonces majeures.
Le sommet pour un nouveau pacte financier mondial a réuni une quarantaine de chefs d’États et de gouvernements à Paris les 22 et 23 juin. Son objectif : réaligner le développement économique global par rapport aux enjeux de transition écologique et environnementale.
Plusieurs mesures phares sont ressorties des discussions.
C’était l’une des demandes chères aux pays régulièrement touchés par les aléas climatiques dévastateurs (ouragans, cyclones, etc.) et elle a été entendue. En cas de catastrophe naturelle, le remboursement de la dette contractée par un État sera suspendu pendant deux ans. La Banque Mondiale s’y est engagée. La France et le Royaume-Uni aussi, à travers leurs agences de développement respectives.
Le Sénégal va pouvoir bénéficier d’un partenariat international visant à décarboner son économie. Une mesure qui aidera le pays à se débarrasser du fioul lourd en particulier. Dès cette année, le Sénégal disposera de 2,5 milliards d’euros de nouveaux financements. Son objectif : 40 % d’énergies renouvelables d’ici à 2030.
Les droits de tirages spéciaux du Fonds monétaire international (FMI) sont des avoirs de réserve internationaux distribués de manière exceptionnelle lors de crises financières majeures. Ces avoirs, initialement réservés aux pays riches, seront désormais davantage mis à disposition des économies en développement.
Les États et institutions financières internationales vont engager 200 milliards de dollars au profit des pays les plus pauvres dans les dix prochaines années. En parallèle, l’ambition est de faciliter le financement privé. Ainsi, pour un euro investi par une banque multilatérale de développement, un euro « privé » sera abondé. En ce sens, la Banque mondiale a créé un mécanisme favorisant l’investissement privé dans les pays émergents.
Outre le rendez-vous pris dans deux ans pour discuter des enjeux liés au développement économique multilatéral et donner une suite à ce premier consensus, un mécanisme de suivi des engagements voit le jour, et il donnera lieu à la réalisation d’un rapport tous les six mois.