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Dans un contexte de progression des paiements scripturaux, l’IA est un allié prometteur pour des banques soucieuses de protéger leurs marges.
Selon l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP), l’usage des moyens de paiement scripturaux continue sa progression en 2022 (+ 8 %), tandis que les fraudes de paiement diminuent (- 4 %). Cette fraude représentait 1,19 milliard d’euros l’an dernier.
Dans le détail, la fraude de la carte bancaire reste la plus fréquente. Pourtant, malgré son statut, elle affiche son plus bas niveau historique (0,053 %). Compte tenu des tendances, le taux de fraude des virements instantanés (0,044 %) devrait rapidement prendre la première position.
Ces chiffres plutôt encourageants sont notamment à mettre au crédit des régulateurs. Mesure phare depuis septembre 2019, l’authentification forte (DSP2) se révèle efficace pour tous les paiements par carte réalisés à distance.
Aussi, le déclin de certains moyens de paiement réputés falsifiables, à commencer par les chèques et les billets, explique ce recul de la fraude. Les chèques sont moins utilisés (- 8 %), et ainsi moins susceptibles de servir des schémas frauduleux (- 15 %).
Les banques sont également proactives sur le sujet. Ce n’est qu’une question de temps avant que les faussaires s’adaptent aux avancées technologiques pour en tirer profit.
Parmi les outils anti-fraude à disposition, l’intelligence artificielle (IA) a de beaux jours devant elle. Qu’il s’agisse de solutions développées en interne ou de partenariats avec des fintech, Bleckwen par exemple, les prestataires de services de paiement souhaitent s’appuyer sur des algorithmes puissants d’analyse comportementale pour repérer les transactions à risque.
En effet, l’IA représente un gain de temps considérable. Comme l’explique Thomas Rocafull, consultant chez SIA Partners, aux Échos, « la lutte contre la fraude nécessite d’analyser des montagnes de données ».