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Du mercredi 26 au vendredi 28 mai, Bruxelles accueillait les eurodéputés et les États membres de l’Union Européenne pour définir les nouvelles règles de la PAC. Ces 3 jours n’ont pourtant pas suffi pour parvenir à un accord, destiné à « verdir » l’agriculture européenne à partir de 2023.
Si quelques avancées ont pu être effectuées, d’autres points restent en suspens. La question des « éco-régimes » (primes accordées aux agriculteurs participant à des programmes environnementaux exigeants) se trouve au cœur des négociations. Les deux partis pourraient s’entendre sur les fonds à y consacrer, d’un montant à priori de 25% de paiements verts. Mais les eurodéputés n’acceptent pas les conditions de mise en place demandées par les États membres. Ces derniers réclameraient en effet trop de flexibilité pour les premières années d’installation de ces éco-régimes.
D’autres points doivent être éclaircis, notamment l’alignement des politiques nationales sur les stratégies environnementales et climatiques européennes. Face aux exigences des eurodéputés, la ministre de l’Agriculture portugaise, Maria do Ceu Antunes s’est exprimée : « Nous voulons un accord mais pas à n’importe quel prix ».
Les discussions reprendront donc en juin. Les eurodéputés espèrent que d’ici là, les États seront plus ouverts à la négociation. «La raison doit l’emporter» a publié Éric Andrieu, eurodéputé en charge de l’agriculture, sur twitter.