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L’État de l’ouest américain estime que les énergéticiens mis en cause ont minimisé les effets du changement climatique.
Les multinationales sont des cibles de choix pour les militants de l’environnement, mais aussi les institutions administratives. Preuve en est de la Californie qui attaque en justice cinq pétroliers afin que ces derniers « rendent des comptes ».
Il est reproché à Shell, BP, Exxon Mobil, ConocoPhillips, et Chevron d’avoir délibérément relativisé le risque climatique. Au bénéfice de leurs activités bien sûr…
Pour l’État de l’ouest américain, des décennies de campagne de désinformation de l’opinion publique sur les énergies fossiles et leur dangerosité auraient coûté des milliards de dollars de dommages. L’été dernier, la Californie a elle-même subi une vague de feux de forêt d’une rare violence.
Si la responsabilité climatique du « Big Oil » (les grands acteurs du pétrole) est démontrée, plusieurs solutions sont sur la table. Parmi elles, des dommages et intérêts, mais surtout la création d’un fonds d’indemnisation spécifique. Ce véhicule servirait alors à couvrir les coûts des prochaines catastrophes naturelles.
La réaction des acteurs incriminés ne s’est pas faite attendre. L’association représentant les pétroliers, l’American Petroleum Institute (API), elle aussi assignée en justice, a qualifié la manœuvre judiciaire de « distraction ». De son côté, Shell s’est montré plus consensuel : le pétrolier a reconnu la nécessité « d’agir maintenant sur le changement climatique ».