Transition écologique : levier d’attractivité pour les employeurs

Selon une étude dévoilée par l’Unédic début avril, les entreprises portant un réel projet environnemental ont à la fois plus de chance de garder leurs collaborateurs et d’en recruter de nouveaux.

L’étude réalisée par l’Unédic, en partenariat avec l’institut Elabe, était attendue, et ses conclusions sont claires : une grande majorité d’actifs, en France, souhaitent travailler pour une entreprise ayant un engagement fort et concret en matière de transition écologique.  

En détail, 85 % des actifs se déclarent préoccupés par le changement climatique et la situation environnementale. Plus inquiétant encore, une personne active sur cinq se sent angoissée par l’état actuel du climat, ce qui l’amène à refuser de participer à des projets de vie à plus ou moins long terme (avoir un enfant, acheter un bien immobilier, etc.).

Pour les entreprises, ce constat est d’autant plus alarmant qu’il concerne davantage les jeunes générations. La catégorie des moins de trente ans est ainsi la plus touchée par ce niveau d’anxiété (30 %). 

En matière de responsabilité face au défi climatique, les 2 000 actifs sondés citent d’abord l’État. Mais les sociétés arrivent juste derrière la force publique puisqu’elles sont citées une fois sur deux. Parmi les problèmes principaux : le manque de formation des collaborateurs sur le sujet. En effet, 25 % d’entre eux n’ont aucune idée de l’impact de leur entreprise sur l’environnement.

En tout état de cause, les entreprises portant un réel projet environnemental ont une carte à jouer sur le marché de l’emploi. 71 % des actifs souhaiteraient rester durablement dans une entreprise ayant un engagement en faveur de la protection de l’environnement, tandis que 62 % souhaiteraient y postuler, pour les mêmes raisons.