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Le projet de règlement européen ReFuelEU Aviation prévoit une série de mesures pour aider le secteur aérien à adopter les carburants durables. Le recours au kérosène de synthèse fait partie des priorités.
Contributrice de premier ordre à la pollution avec 13,4 % des émissions de CO2 du secteur du transport dans l’UE, l’aviation civile entre pleinement dans sa phase de décarbonation, bien guidée par un cadre législatif sur le point d’être arrêté.
En effet, le projet de règlement européen ReFuelEU Aviation prévoit une série de mesures pour aider le secteur aérien à adopter les carburants durables.
S’il fait encore l’objet de discussions entre les différentes instances politiques de l’UE, le futur cadre législatif pose des objectifs ambitieux de décarbonation : dès 2025, la part des carburants renouvelables à disposition des aéronefs sera de 2 %, puis 37 % en 2040, et enfin 85 % en 2050.
Dans ce mix énergétique renouvelable, les biocarburants ont bien sûr leur rôle à jouer, mais c’est le kérosène de synthèse ou e-kérosène qui est le plus prometteur, compte tenu de la disponibilité quasi-illimitée de ses constituants (l’hydrogène et le dioxyde de carbone) et de sa performance comparable, voire supérieure au kérosène classique.
Toutefois, ce carburant de synthèse n’est pas encore produisible à bas coût, notamment en France où l’électricité nécessaire à sa fabrication est majoritairement issue du nucléaire, ce qui est relativement cher. Ainsi, seuls deux sites d’exploitation existent sur le territoire national, l’un à Dunkerque (Engie, ArcelorMittal, Infinium), et l’autre près d’Aix-en-Provence (Hy2gen).
Au plan européen, la course est lancée : une trentaine de projets de production d’e-kérosène sont déjà à l’œuvre.