Une entreprise, un objectif de développement durable – Ynsect

Le deuxième ODD correspond à la lutte contre la faim. Ynsect y répond en proposant une alimentation à base d’insectes, plus sûre et plus responsable.

Ynsect, fondée en 2011 par Antoine Hubert, Jean-Gabriel Levon, Fabrice Berro, et Alexis Angot, est une start-up agro-technologique française spécialisée dans l’élevage d’insectes pour la production durable de protéines. 

L’agritech se concentre sur la culture de vers de farine et de scarabées, riches en protéines. C’est une source d’alimentation pour les animaux et potentiellement aussi pour l’être humain. Cette alternative est plus respectueuse de l’environnement que l’alimentation animale classique. Par exemple, le soja et la farine de poisson contribuent aux dérives (déforestation, surpêche).  

Sur le plan technologique, Ynsect est à la pointe. L’entreprise a développé des techniques agricoles avancées pour élever et cultiver efficacement les insectes. L’innovation est placée sous le signe de l’optimisation. Qu’il s’agisse de température, d’humidité ou de régime alimentaire des insectes afin de maximiser leur rendement nutritif !

Aussi, la start-up s’intègre complètement dans le cadre d’une économie circulaire. Elle promeut un modèle vertueux où les déchets organiques constituent les matières premières de l’élevage d’insectes. Cela inclut les sous-produits agricoles, les déchets alimentaires ou d’autres matières organiques. Ces derniers peuvent être convertis en protéines grâce à la digestion des insectes.

Plus globalement, la mission d’Ynsect est de rendre l’alimentation plus accessible et durable. L’industrie agroalimentaire doit notamment réduire son empreinte écologique. En l’espèce, l’élevage d’insectes nécessite moins de ressources (terre, eau, énergie) que l’élevage traditionnel. C’est donc une option plus durable et moins chère pour la production de protéines.

Et les investisseurs l’ont bien compris ! En 13 ans d’existence, Ynsect a levé quelque 625 millions de dollars. Dont un dernier tour de table de 160 millions d’euros l’an dernier.